L’Allemagne, première économie europeenne

FAQ

L’Allemagne, première économie européenne

L’Allemagne est, depuis près de 10 ans, la 4e puissance économique mondiale (derrière les États-Unis, la Chine et le Japon). L’Allemagne est le 5e PIB mondial à parité-pouvoir d’achat. L’économie allemande, une des plus compétitives au monde, est fondée sur la libre concurrence, l’un de ses principes-clés.

1. L’Allemagne reste fortement dépendante de son commerce extérieur
2. Un pays fort d’une dynamique qui s’inscrit dans la durée
3. Principales tendances pour 2020
 

Elle se caractérise par quatre spécificités :

  • L’industrie manufacturière représente une part significative du PIB restée quasi stable depuis 20 ans (22,7% en 2018, 22,6% en 2015, 22,2% en 2005 et 23,0% en 1994). Le ministre de l’Économie allemand vise 25%, contre une moyenne européenne actuelle de 16%.
     
  • Des entreprises extrêmement internationalisées : les exportations représentent 38,6% du PIB en 2019. L’OMC classe en 2019 le pays au 3e rang des exportateurs mondiaux, derrière la Chine et les États-Unis. Le solde commercial de l’Allemagne est de 224 Mds EUR, soit 7,25% du PIB.
     
  • La densité de son tissu d'entreprises de taille moyenne et intermédiaire (le "Mittelstand"), innovantes, exportatrices, et souvent familiales.
     
  • La décentralisation avec la répartition des lieux de production et des centres de décision sur tout le territoire allemand, avec cependant encore des différences de richesse significatives sur les territoires de l’ex RDA.

Après une récession de 5,6% en 2009, le PIB allemand a progressé de 4,1% en 2010, de 3,6% en 2011, et connait une croissance modérée entre 0,4% et 2,4% depuis 2012 - 0,6% en 2019.

1. L’Allemagne reste fortement dépendante de son commerce extérieur

Après une période de forte croissance économique entre 2006 et 2008, l’Allemagne a été touchée de plein fouet par la crise économique survenue à l’automne 2008. La crise a mis en avant les faiblesses du système allemand : ce dernier dépend très fortement des exportations, ce qui le rend particulièrement vulnérable en cas de baisse de la demande internationale.

L’Allemagne figure donc parmi les pays soutenants très fortement le système commercial multilatéral et l’ouverture des marchés, en dépit des tensions qui ont pu être observées en Europe lors des négociations et des derniers grands accords commerciaux (MERCOSUR, CETA ou TTIP).

Les tensions commerciales internationales entre la Chine et les États-Unis, et leurs conséquences sur le commerce mondial, ainsi que les conséquences de la pandémie de coronavirus SARS-nCov-2, représentent des facteurs de risque particulièrement importants pour l’Allemagne.


2. Un pays fort d’une dynamique qui s’inscrit dans la durée

L’Allemagne a été parmi les premiers pays européens à sortir de la crise de 2008. Elle a, dans un premier temps, retrouvé sa dynamique grâce aux exportations. L’économie a certes connu une croissance modérée en 2018 et 2019 (+ 1,5% et +0,6%), mais la croissance allemande reste sur la durée, plus dynamique que celle de ses principaux partenaires en zone euro.

La situation sur le marché du travail demeure extrêmement favorable, avec un taux de chômage historiquement bas (3,1% au sens du BIT et 4,9% au sens national en moyenne à fin 2019), malgré le tassement de la croissance en 2019. En 2015, un salaire minimum à 8,5 EUR/heure a été instauré, entraînant une hausse de l’indice des salaires réels de 2,5%. Il a depuis été revalorisé de façon régulière et atteint 9,35 EUR/heure depuis le 1er janvier 2020.
 

3. Principales tendances pour 2020

L’épidémie de coronavirus SARS-nCov-2 a considérablement modifié les tendances pour 2020, en particulier via :

  • Une utilisation massive du dispositif de chômage partiel à partir de mars 2020, afin de permettre aux entreprises touchées de réduire leurs coûts salariaux lorsque l’activité est fortement réduite.
     
  • Une hausse forte des dépenses publiques, en raison de la hausse des dépenses de santé, mais également des mesures de compensation aux entreprises (chômage partiel, subventions et risques financiers).
     
  • Un plan de relance adopté en Allemagne pour permettre à la crise de ne pas impacter trop durablement l’économie.

 

Télécharger PDF

Principal partenaire commercial de la France, l’Allemagne est, et restera une valeur sûre à l’export nonobstant la crise majeure que le monde traverse. Pour plus d'informations Business France, en partenariat avec VILLAFRANCE et les CCEF, vous propose l’actualisation du Guide des affaires Allemagne (144 pages).
 

Commandez ici

Le Groupe VILLAFRANCE est le leader dans l'accompagnement de projets franco-allemands. Il développe et met en œuvre professionnellement depuis plus de 20 ans des solutions complètes pour les PME, les groupes et les institutions françaises.


VILLAFRANCE

Cologne - Paris - Munich - Lyon